• A) La guerre : une triste réalité

    Le 3 septembre 1939, la France , à la suite de l'Angleterre , déclare la guerre à  l'Allemagne nazie.

    Apparaît au même instant les chansons bravaches de la drôle de guerre (passivité des armées à s’engager dans l’attaque) : les français envisagent déjà une prochaine et rapide victoire sur Hitler, exprimée par la chanson jazz de Ray Ventura On ira pendre notre linge sur la ligne Siegfried  en 1939 (qui montre le calme sur les fronts permet de pendre le linge).

    De même, la chanson de Monty : Mam'zelle Maginette (1939) fait allusion à la dernière victoire de la première guerre mondiale en 1918 .Ce style de chanson raconte ou de fait croire des faits , et veut démontrer que cette guerre ne prendra pas la même ampleur catastrophique que la première .

     

    Le but était de convaincre les français étaient en état de gagner : Méfie toi de la patrouille de Georguis, Bonjour Tommy de Léo Marjane ou ça fait d'excellent français (1939) de Maurice Chevalier (qui valorise les citoyens en uniforme) le montrent bien mais ne sont pas une observation concrète de la réalité, bien moins optimiste ( notamment sur au front ) .

     

    Mais juin 1940 arrive et la France, écrasée par l'Allemagne, signe l'armistice et l'observation des réalités apparaît.

     

     Depuis l'offensive allemande, la plupart des chanteurs participe a l'exode des français , les directeurs juifs cessent leurs activités , certains interprètes s'expatrient ou d'autres fuient en zone sud comme Ray Ventura , Jacques Pills , Charles Trenet , Maurice Chevalier .

    Dès lors, la chanson est marquée par une tristesse et une nostalgie des jours  « heureux »,
    comme l'évoque Charles Trenet dans Verlaine ou Que reste-t-il de nos amours  ou encore

    les chansons : Une lettre de France (1942) de Jean Lumière, Quand tu me reviendras (1940) de Lyane Mairève , Reviens moi (1942) de Christiane Lorrain.

    La 2nd guerre mondiale , tuant 62 millions de personnes, est une triste réalité faite d’horreurs quotidiennes comme la déportation et l’extermination de populations entières ( principalement les juifs ,Slaves ,Tziganes, homosexuels et handicapés) , les batailles au front , les meurtres de résistants, les famines ,l’éloignement , les viols …etc).

    Cette atmosphère triste est propice à la chanson réaliste et aussi à la chanson d'amour qui apparait comme un refuge ,et que les français se mettent à écouter en masse (le blues des femmes seules devient un sujet musical pour Lucienne Delyle avec Si loin de toi ou Mon amant de Saint-Jean ). Tendrement ,tristement ainsi que J'ai pleuré sur tes pas ou attend moi mon amour d'André Claveau sont un bon exemple de chansons d'amour nostalgiques avec aussi

    Je suis seule ce soir de Léo Marjane.  .

     

    La chanson a donc un rôle de refuge et rassemblement ; à travers ses textes, ses auditeurs s’identifient et peuvent partager des situations vécues ( le départ d’un mari ou d’une enfant , la mort et la détresse des soldats , qui eux aussi pouvaient écouter ces chansons dans leurs campements).

    La chanson détaille aussi (mais peu) la pénurie vécue quotidiennement par les français , notamment sur le rationnement (par exemple: Les jours Sans de Fernandel ,La symphonie des semelles de bois par Maurice Chevalier).

    Les chanson représente donc le malheur, la solitude, un besoin de s’évader pour les français , dans cette période où le maréchal Pétain institue un gouvernement dictatorial en collaboration avec l'Allemagne .

     

     

         
                      Lucienne Delyle                                Charles Trenet                                             Ray Ventura

     

        

               André Claveau                    Maurice Chevalier                          Jean Sablon

     


               

    B) La France sous Vichy : la propagande du nationalisme

     

    La France Vichiste est un régime dictatorial où une propagande s’installe rapidement grâce principalement à la chanson . 

     « Le Maréchal a fait don de sa personne à la France et la guide sur le chemin du redressement moral et sur un retour aux valeurs simples: le travail , la famille , la patrie » , voilà ce que le maréchal Pétain et ses complices de l'Etat assènent aux français .

    Un tout autre genre de chanson s'offre à cette France occupée par  L'Allemagne , et celle ci devient comme une «arme »politique , un moyen de diffusion des idées nazies et de Vichy.

     Une fois avoir écarté les artistes juifs , Vichy attend des artistes qu'ils fassent l’éloge de cette nouvelle France occupée.

    Les tendances autoritaires de Vichy ne sont donc pas sans effet sur le monde de la chanson,  vecteur des mouvements de fond de la société .

     

    Un désir de propagande va donc trouver des répondants : les interprètes y participent par conviction , par intérêt ou par opportunisme .

    Ainsi , Maréchal nous voilà ,de André Dassary prend la place de La Marseillaise en 1941 , et devient l'hymne du régime , chanté par les enfants des écoles ou les organisations maréchalistes et incessamment répété sur la radio française .

    Il interprètera aussi de nombreuses chansons de propagande comme La France de Demain (1942) ou La route de France (1941).

    Les chanteurs les plus populaires exaltent cette France , s'attirent les faveurs de ses dirigeants et affirment aussi leur foi dans un pays menacé , comme si ils avaient choisit d'ignorer la dure réalité de la guerre .

    Tino Rossi reprend en 1940 Ah! Que la France est belle, Charles Trenet lance Douce France

     (Cher pays de mon enfance ) en 1944, Maurice Chevalier interprète en 1941 ça sent si bon la France , et Robert Jeantet chante Debout la France en 1942.

    Derrière ces chansons assez ambiguës , Maurice Chevalier écrit lui-même une des chansons en 1940 les plus franches de l'Occupation : Notre espoir  .

    Il enregistrera aussi en 1941 la Chanson du maçon  ,qui exprime le fait que la jeunesse soit enrolée dans les chantiers de jeunesse pour y accomplir des travaux de reconstruction.

     

    C'est dans le même esprit que Vincent Scotto , Gitral et Rodor lanceront Jeunesse de France (« unie derrière le maréchal »).

    Ces vedettes sont dans l'air du temps , et sont parfois contraintes d'adhérer aux idéaux pétainistes , comme on accusera Maurice Chevalier ou Charles Trenet .

     

     La chanson sous vichy tient un rôle de la propagande d'un pays paraissant honorable et comme un exemple à suivre , oubliant cependant  la dure et triste réalité de l'Occupation allemande (exemple : les réquisitions) .

    Cette propagande est diffusé par l’intermédiaire des chansons mais aussi par la radio , qui devient une propagatrice majeure de la chanson ( une bonne partie de la province et de la banlieue n'a accès à la chanson que par la radio ) et celle-ci est présente dans la majorité des foyers français .

     

     

       

     

    C) Des chansons de résistance à la libération

    La chanson politique qui conteste ouvertement le vichysme ou la collaboration est impossible, sauf hors de portée des allemands ou de Vichy .

    En effet , le régime de Vichy après avoir mis un place une propagande , censure tout produit manifestant une opposition au régime et aux idéaux culturels qu'il tente de faire prévaloir.

     

    La radio, elle aussi un moyen de propagande, est un des principaux moyens d'expression de la résistance ( on se souvient de l'appel à la résistance du général Charles De Gaulle le 18 juin 1940 , sur la radio londonienne : La B.B.C londonienne).

     

    Cette radio est écoutée secrètement par une partie des français qui veulent résister .Pierre Dac , une des figures de la résistance , est un humoriste de radio Londres et y parodie des chansons à la mode pour brocarder le gouvernement de Vichy. Il créa sur l'air de la danse La Cucarracha : « Radio Paris ment / Radio Paris ment / Radio Paris est all'mand » .

    Il mobilise aussi par exemple une chanson de Charles Trenet La romance de Paris pour en faire La complainte des Nazis.

    Le chant des partisans , composé par Anna Marly en 1943 et repris en France par Germaine Sablon , devient l'hymne officiel de la résistance française .

     

    De plus ,il existe d'autres manière de contester: la mode « Zazou » (vestes longues descendant aux genoux , pantalons courts , cheveux longs surmontés d'une houpette) accompagné de la musique swing sont comme une manière de narguer l'austérité et la pénitence imposée par Vichy (Rythme il est rythme (1941) , J'suis swing , Ils sont zazous(1943) de Johnny Hess deviennent de véritables succès ainsi que La Poule Zazou de Jacques Pills ou Êtes-vous swing ? De Guy Berry …).

    La danse est à l’honneur et est elle aussi une forme de provocation .

    Ensuite, l'écoute de chansons américaines est vue aussi comme une résistance et est interdit par l'occupant .

    L'atmosphère grave de la guerre est en train de changer, une nouvelle gaieté apparaît , annonçant une prochaine libération .

     

     

       

              Ana Marly                          Pierre Dac                    Germaine Sablon

    Cette libération arrive en été 1944 , et un air de liberté commence a souffler sur la France , diffusé grâce à la chanson .Rien ne traduit mieux l'euphorie  de la libération que le succès « patriotique » de Maurice Chevalier Fleur de Paris en 1944 .

    La France commence a danser sur un tout nouveau jazz ( dont l'orchestre de jazz de Jack Hélian). La victoire  des Alliés est fêtée dans un grand nombre de chansons,  l'Amérique, étant la libératrice, est dans tous les refrains ( Ma voiture contre une jeep de Georges Ulmer ,Rythme américain par Lily Fayol ).

     

    Aussi , les chansons américaines sont importées des Etats Unis comme Symphonie de Alstone (1944) .

     

    Les genres musicaux des années trente retrouvent droit de cité ainsi que la chanson comique qui retrouve les faveurs du public (Bourvil). La chanson exotique trouve sa place dans les cabarets, salles de spectacle ...etc .

    Les chansons sont un support de fête , de bonheur retrouvé .

    Les artistes s'étant expatriés reviennent dans la capitale comme Marie Dubas et de nouvelles vedettes se confirment : Edith Piaf , Lucienne Delyle ,Lily Fayol , Yves Montand ou encore Line Renaud.

     Les lendemains de la libération sont vus comme des « lendemains qui chantent » , et la chanson est cette fois ci  un moyen de diffusion et d'expression de cette euphorie .

     

     

                         

      

    La Seconde guerre mondiale a accéléré l'évolution naturelle des hiérarchies de la chanson et a fait évoluer les genres comme le Jazz , le Swing ...etc . La chanson a avant tout été un moyen de diffusion d’une tristesse et aussi d’un bonheur retrouvé .Puis elle a servit  politiquement à propager les idées de Vichy mais aussi à manifester une envie de résister .

     

     

     


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  •  A) D'une France sous l'emprise du doute et du malaise...

     

    Après 1968, les « problèmes » se multiplient.
    La plupart sont en fait nés de la croissance et de la recherche effrénée de l'épanouissement individuel.
    Loin de la découverte éblouie de la société de consommation et des libertés qui l'accompagnent, c'est bien le temps du doute qui marque les années 1970, après le choc contestataire de 1968.La crise économique qui frappe le monde au milieu de la décennie confirme l'atmosphère de malaise et met fin aux Trente Glorieuses. De ce fait, les crises se succèdent, par exemple avec les deux chocs pétroliers de 1973 et 1979-1981.  Ces chocs pétroliers contribuent à entretenir dans la population cette culture du doute, l'illusion d'une crise de courte durée disparaît alors. La France, issue des années de prospérité de la grande croissance voit avec horreur s'installer durablement des maux qu'elle croyait à jamais conjurés. Le plus dramatique est le chômage dont les taux croissent inexorablement.
    Le chômage frappe de plein fouet une population pourtant convaincue, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, que ce spectre avait à jamais disparu. C'est leur désarroi et l'incrédulité devant l'abîme qui s'ouvre sous leurs pieds que chante en 1979, Eddy Mitchell dans Il ne rentre pas ce soir.

    D'un autre côté, tout un pan de la chanson française traduit désormais le malaise d'une société à laquelle la crise a fait perdre ses repères.
    Symbolique de ce nouvel état d'esprit, les vedettes du temps de la crise rejettent le statut de stars. Renaud en est un exemple caractéristique, mais c'est sans doute Alain Souchon qui marque le mieux le malaise des années 1970 avec des chansons comme Allô maman bobo qui traduisent la fragilité, et la vacuité éprouvée par la société.
    Dans son sillage, Daniel Balavoine affirme en 1980 Je ne suis pas un héros. Versant féminin du même sentiment, Si, maman, si de France Gall évoque le malaise d'une génération qui peine à trouver sa place dans une société où elle ne se reconnaît pas et choisit la douce somnolance d'un présent sans passion. Dans cette vision noire du monde, les normes apparaissent dérisoires, comme l'espoir dans un avenir radieux. Jean-Patrick Capdevielle le déclare sans ambages en 1979 dans Quand t'es dans le désert.  Entrainé dans un monde glauque où tout semble éphémère, dans une ronde infernale à laquelle nul ne peut échapper, l'homme paraît un jouet aux mains d'un destin capricieux et malintentionné. Comment échapper au cycle maudit, s'interroge Alain Bashung dans C'est comment qu'on freine ? En 1982

     Les français plongent alors dans une nostalgie récurrente.
    L'ambiance noire des temps de crise suscite, par réaction, la nostalgie des années soixante. Les « sixties »  apparaissent, avec le recul du temps, comme une plage ensoleillée où tout semblait possible.
    D'où un bouquet d'airs nostalgiques sur leur jeunesse perdue chantés par des interprètes qui ont tout juste dépassé la trentaine. Parmi eux, Jane Birkin qui, sur des paroles et une musique de Serge Gainsbourg, se déclare Ex-fan des sixties, rendant hommage aux vedettes anglo-saxonnes du rock'n'roll dont une partie a disparu, souvent victime de la drogue. Egalement Alain Souchon et Laurent Voulzy qui composent un immense succès avec Rock collection. C'est en souvenir des Beatles que Marie Laforêt interprète Il a neigé sur Yesterday en 1977. Mais c'est sans aucun doutes, Eddy Mitchell qui traduit le mieux la nostalgie inquiète de la génération des yéyés devant un monde qui change trop vite à leurs yeux.

    De là, on retrouve le thème insusable du regret de l'enfance enfuie qu'Eddy Mitchell reprend à son compte en 1984 dans Comme quand j'étais môme et que Renaud à son tour emprunte dans Mistral gagnant en 1985.

     


     B) ...à une France au refus incontestable du laisser aller.

     

    Si la nostalgie de l'âge d'or peut apparaître comme une thérapie contre le désespoir, elle ne constitue pas un réel stimulant. Parallèlement, nous pouvons constater une tendance à regarder en face les difficultés et à en triompher, à refuser de se laisser emporter par la morosité ambiante


     La période est marquée par une volonté d'étourdissement dans les rythmes du rock qui, fait de la fin des années 1970 l'âge d'or de la musique disco d'origine anglo-saxonne. La crise ouvre la voie à une remise en cause de la chanson française. Les interprètes se mettent à chanter en anglais pour répondre à l'attente d'un public, désireux d'oublier la grisaille quotidienne. Claude François chante ainsi Magnolias for ever en 1977, France Gall Dancing Disco la même année et Sylvie Vartan Disco Queen en 1978.

     Plus étrange, des chansons aux textes noirs qui connaissent le succès deviennent des airs à danser répétés a satiété dans les discothèques, entre autres : il en est ainsi de Disparue(1982) qui évoque les rafles politiques en Amérique du Sud ou encore Manureva, interprétée par Alain Chamfort, sur la disparition en mer du navigateur Alain Colas.

     Le plus grand succès de ces chansons dansantes à contre-emploi reste cependant Marcia Baila, chanté par le groupe Rita Mitsouko en 1984.
    Mais ces airs dansants en forme d'exorcisme ne représentent qu'une fraction des réactions à la crise.

    L'une des plus marquantes est le renouvellement des formes musicales avec la fin de la vague disco et l'apparition de nouvelles formes de rock, inspirées du phénomène Punk, venu de Grande Bretagne et d'un rock fondé sur de nouveaux sons : guitares saturées, synthétiseurs, boites à rythme.

     Sur ce fond musical, ce rock de la dérision et de la violence, du refus des valeurs admises, délivre un message critique, voire provocateur, sur la société, et invite les auditeurs à ne plus subir un monde aliénant.


     Dès 1978 le rock français produit ainsi le groupe Téléphone, la ville de Rennes se montre particulièrement prolifique puisqu'à la fin des années 1970 elle voit naître successivement Marquis de Sade, Niagara, Dominic Sonic. Il faut encore citer Trust, Starshooter, Taxi girl.

    Ces groupes contestataires évoquent les interrogations d'une jeunesse en mal de vivre : J'suis parti de chez mes parents, j'sais pas quoi faire ?  Chante Jean-Louis Aubert du groupe Téléphone.


     Les français prennent donc sur eux et décident alors d'entreprendre une lutte contre le mal-être, contre le doute, contre toute chose déroutante, troublante, désapprouvant un bonheur éventuel. La chanson est donc un élément principal de leur combat, elle les aide à retrouver la joie ainsi qu'à se battre contre les difficultés persistante. La chanson est en somme, un facteur du bonheur.

     


    C- Des genres émergeants, évocateurs de nouveaux sujets.

    L'émergence de genres musicaux a toujours été présente dans notre société. De leur naissance à leur disparition ou à leur transformation, les genres musicaux forment une part de l'histoire de la musique : ils mettent en lumière des particularités de chaque époque. Le progrès n'ayant donc eu d'autres effets que de révéler la laideur du monde, n'ayant pas vaincu la maladie, le cancer et le sida qui hantent toujours les jeunes générations, MC solaar parle dans La concubine de l'hémoglobine en 1994, le groupe Raggasonic également dans J'entends parler du sida en 1995, ou encore Charlélie Couture avec Elle danse pour oublier en 1997.

    Suite à un désespoir ambiant, et à la peur, la diffusion de la drogue est spectaculaire en cette fin de siècle, révélant la crise profonde d'une société qui cherche l'oubli de sa condition dans le refus du réel, et les paradis artificiels. La drogue devient un problème de société, s'abattant principalement sur la jeunesse, ainsi, la chanson fourmille en allusions plus ou moins claires aux diverses formes qu'elle peut revêtir. En 1994, Billy ze kick vend ainsi 500 000 exemplaires d'un disque comprenant à la fois une évocation des « pscilos », champignons hallucinogènes, et un titre OCB exaltant les vertus du « joint ». Puis, d'autres jugent nécessaire de lancer des avertissements comme le groupe IAM qui chante Sachet blanc en 1994, même Serge Gainsbourg met en garde les âmes innocentes, en créant sa chanson Aux enfants de la chance.

     A toutes ces contestations, reste l'inévitable sujet concernant le racisme.Grace à ce nouveau thème, de nouveaux genres se développent, ou s'imposent s'ils étaient peu présent, comme le rap, le raï, la reggae, etc. Prenons exemple sur le rap. A l'origine, le rap représente une forme de résistance artistique issue des ghettos new-yorkais où se développe un art dit « hip-pop », spontané, qui exprime le désespoir des exclus et le rejet de la société,à travers la danse, le graphisme ou la musique. Le rap apparaît alors comme le nouveau style de musique noire américaine exprimant les angoisses de populations.Il est immédiatement adopté en France par les jeunes des cités périurbaines qui y trouvent une forme d'expression originale. Des groupes sont alors popularisés tels qu'Assassins, Suprême NTM, ainsi que des chanteurs qui vont connaître une assez grande audiance comme MC Solaar. Mais cette production est avant tout le cri de désespoir de ceux qui s'interrogent comme le groupe Assassins en 1990 : Le futur que nous réserve-t-il ? Certains comme Doc Gynéco dans Nés ici opposent, un ailleurs paradisiaque et imaginaire aux déceptions de la vie. Certains morceaux de rap se montrent très violents,  haineux. Certains rapeurs s'attaquent verbalement à la police et aux institutions, n'hésitant pas à faire appel aux meurtres de policiers, comme Suprême NTM avec Nique la police, ou encore qu'est-ce qu'on attend pour foutre le feu ? (1995)

     D'un autre côté, la musique électronique surgit dans la société afin de rassembler les jeunes, pour leur permettre de se retrouver et d'oublier un présent décevant.La musique électronique n'est pas un moyen de contester, mais une possibilité d'unir une génération qui ne cherche qu'à se changer les idées.
    Les participants sont immergés dans un bain de rythmes et d'airs qui les plonge dans un univers second. Parfois la consommation d'hallucinogènes ajoute ses effets à ceux de la musique. Les rassemblements électroniques revêtent ainsi l'allure d'un rejet de la société.

      Puis, vient, pour finir, un thème qui est pour certains récent, pour d'autres anciens, qui a toujours été là : l'écologie.

    La société depuis quelques années se préoccupe et se mobilise en masse pour adopter des comportements écologiques, en vue d'analyses scientifiques inquiétantes, ainsi que des catastrophes naturelles de plus en plus fréquentes. La chanson, elle aussi, se mobilise pour ce sujet. Bien sur, elle s'est toujours en quelque sorte mobilisée, mais avec plus grand interêt durant ces 5 dernière. Plusieurs chansons, plus ou moins récentes sont fortement mobilisées, comme Objectif Terre de Ridan, Respire de Mickey 3D, Pauvre Planète de As de trèfle. Puis, l'incontournable groupe : Tryo, entièrement engagé, et plus particulièrement sur le domaine de l'écologie depuis quelques années. L'hymne de nos campagnes reste la plus explicite et un immense succès auprès du public.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • A) Les années d'après guerre : un reflet de la prospérité

     

     En ces lendemains de libération , la France s'apprète à reconstruire le pays détruit par la guerre , et d'importants changements économiques ,sociaux et musicaux apparaissent .

    De nouveaux conflits s’installent : La guerre froide suivit des guerres coloniales ( Indochine en 1946 ; Algérie en 1954) ,mais cela ne perturbe pas le climat prospère des Trente glorieuses .Durant cette période ,les français découvrent la facilité du progrès technique , les plaisirs de la consommation , le plein emploi ( taux de chômage faible ) , une expansion démographique forte ( baby boom ) .

     

    Les loisirs prennent une part importante du bugdet des français  ( notamment grâce à la troisième semaine de congés payés ) et contribue à la forte demande en produits culturels  accompagné de l'essor de la radio et de nouveaux talents .

     

    La chanson , elle , est marqué par une émergence des nouveaux genres comme la rengaine   , la chanson poétique, la chanson à texte ou  la chanson engagée ( dût à la renaissance des airs politiques ).

    La chanson devient alors le moyen d’expression d'une population désireuse de profiter de la vie et des nouveaux plaisirs de la croissance . Les pays du soleil commencent à être  à la portée de tous. Le monde hispano-américain , les caraïbes ,la méditerranée  sont les principales références comme: La Samba brésilienne de Ginette Garcin ,  Les yeux de muchachos d'André Dassary  Amigo mi o et Si tu vas a Rio (1958)de Dario Moreno , Come prima (1958)de Marino Marini  ou Le printemps à Rio .

    Ce genre révèle au grand public Gloria Lasso avec Etrangère au paradis  et surtout Dalida qui connait un immense succès avec Bambino (1956) et Le gondolier (1957).

     

     Les paysages de la France sont élogés avec les chansons : cerisiers roses et pommiers blancs  de André Claveau  ; Papa, maman la bonne et moi de Robert Lamoureux  ou encore La route nationale 7 (1955)de Charles Trenet . Le monde de la chanson s’agrandit , traduisant une prospérité et gaieté ainsi qu’un large evantail  de nouveaux genres .

     Les cabarets de la rive gauche , les caves de Saint-Germain-des-prés ou encore Montmartre sont les lieux ou les courants musicaux se diffusent le plus : La chanson à texte dont le premier succès de ce courant est le morceau de Juliette Gréco Si tu t'imagines .

     La musique intellectuelle triomphe également dans ces lieux avec  les Frères Jacques et leurs chansons mimées : La truite de Schubert (1956), La queue du chat (1953)...
    C'est encore dans ces cabarets que Marcel Mouloudji  interprète ses chansons poétique et sensibles comme Mon pot' le gitan (dédié au guitariste Django Reinhardt) ou Un jour ,tu verras .
    La chanson intellectuelle connait un grand succès et fait naître un grand nombre d'artistes comme Georges Brassens ( Le gorille qui fut jugée et censurée) , le poète de la chanson Jacques Brel (Le diable , sur la place ,Quand on a que l'amour(1957) ,Ne me quitte pas(1959), les bourgeois... ).

     

     L'amour est encore un sujet musical du début des Trente Glorieuses. Aussi , la chanson commence à prendre un caractère engagé et politique , c'est-à-dire où les opinions des artistes se dessinent .

    Il y eu aussi Léo Ferre (La vie d'artiste(1953) , Merde a vauban(1960) ) qui utilise la chanson aussi pour rappeler ses idées anarchistes comme L'oppression , ni  dieu ni maitre , mais l'utilise aussi pour exprimer ses états d'âmes : Pépée ou encore Avec le temps .
    Pour finir il y eu aussi Barbara qui débuta au cabaret et composera puis ensuite ; Guy Béart , Philippe Clay ou encore le célèbre Serge Gainsbourg à la fin des années 1950 .

     

     

     

     

       

                 Leo Ferre                   Edith Piaf                              Les frères Jacques

     

     

    B) Les années 1960 : de la contestation à la crise de 1968

     

    Les années 1960 sont partagés entre un mouvement contestataire et une révolution culturelle.

    La chanson traduit tout d’abord un refus des règles imposées par la société ( l'exemple de Gorille de Georges Brassens qui critique la peine de mort ).

     

    La société est massivement critiqué par un grand nombre d’artistes et subit un grand malaise.

    Elle passe, notamment dans ce mouvement intellectuel et à sensibilité de gauche, par une détestation du bourgeois. On le retrouve encore une fois chez Brel avec Bourgeois ( « les bourgeois c’est comme des cochons ») en 1960.

    Un des plus critique de la société est Boris Vian avec J'suis snob , Complainte du progrès (qui tourne en dérision les appareils électroménagers de la nouvelle société de consommation) , Java des chaussettes à clous (critiquant les forces de l'ordre) ou encore le célèbre Le déserteur (chanson exprimant le refus d'aller à la guerre) en 1955 ,interdite et censurée .

    A gauche , la chanson engagée dénonce le militarisme et le colonialisme .

    Laura Diana chante Marie Dominique qui parle des illusions perdues des soldats d'Indochine .

    Les compagnons du parti communiste multiplient les couplets militaristes comme Brassens ou Ferré ou Brel , il y eu aussi Yves Montand avec Quand un soldat ou Giroflé-Girofla (chanson pacifiste).

    La contestation s’attaque aussi aux tabous concernant les mœurs comme Jolie môme de Léo Ferré en 1960.

    Mais le genre engagé est nuancé par les influences des idées de gauche et l'impact des guerres coloniales est un peu mise à l'écart par la vague yéyé  , qui submerge la France dans les années soixante .

     

     Les année soixante-68 sont le moment d'un phénomène social important , celui de l'irruption de la jeunesse comme un véritable groupe social qui se caractérise par leur désir d’être autonome et leur rejet des règles et valeurs .

    Le courant yéyé est baptisé par le sociologue Edgard Morin pour désigner  un phénomène social et culturel .

     Le monde du spectacle fait naitre l'industrie du show business , qui répond aux attentes de ces jeunes en  inscrivant un nouveau modèle culturel ( vêtements , accessoires : du transistor à la guitare électrique ) de nouvelles modes musicales ( chansons yéyé , rock , pop , jazz … ) et de nouvelles idoles à admirer .

    La vague yéyé débute par l'arrivée de Johnny Hallyday(les succès de cette époque ex: Les portes du pénitencier).

    Multiples groupes , chanteurs en herbe , lolitas font émergés quelques talents : les chausettes noires , qui permettront à Eddy Mitchell de connaître le succès ,Les chats sauvage révèleront Dick Rivers et Les Cyclones leur guitariste Jacques Dutronc ( dont les chansons dénoncent les défauts de la société ).

     

    Ce courant yéyé célèbre le passage à l’âge adulte ainsi que l'amitié  d'où la célèbre émission d'Europe 1  de Daniel Filipacchi «  SALUT LES COPAINS ».

    Il y a une hâte d'en finir avec l'école  ( effort , discipline , règles … ) exprimée par de nouvelles vedettes comme Sheila ( L'école est finie en 1963)  , France Gall ( Sacré Charlemagne en 1965) .

    Ce phénomène de génération célèbre la sociabilité en terme de « Copains » : Sylvie Vartan  interprète Tous mes copains  , Sheila Vous les copains (1964) , Françoise Hardy Le temps de l'amour en   1963 .

     Les jeunes écoutent leur idoles en 45 tours sur des électrophones portatifs, constituent des fans clubs et organisent des « boums » d'où les chanson  de Alice Donna Surboum 63 .Claude François apparait aussi avec Belles,belles,belles .

    A l’étranger, de nombreuses vedettes apparaissent comme les         Beatles, les Rolling stones ,Pink Floyd , les Jackson 5 ou encore the doors.

    Cependant , cette vision idéalisée de la société ne l'est pas pour une grande partie des français . Les conditions de vie deviennent un peu plus dures et monotones , sans animation ( surtout à la campagne).

    Rares sont les chanson qui évoquent cette univers sans enthousiasme ( Dimanche à Orly de Gilbert Bécaud).

     Le lancement médiatique de nouvelles vedettes commerciales qui diffuse la vague  yéyé connait donc un énorme succès .

     

    Cependant , ce succès s'essouffle (les chanteurs du«  temps des copains » sont même rejetés vers 1965)   et ne parvient pas à étouffer le malaise de la société exprimé par exemple par Inventaire 66 de Michel Delpech , annonçant la « révolution » de 1968 .

     

     

     

       

     Georges Brassens                        Yves Montand                        Boris Vian

     

     

     

          

           Johnny Hallyday                  Sylvie Vartan          Françoise Hardy

     

     

    C) 1968-1975: le temps du doute et de la crise

    Etranges années que cette période 1969-1976 au cours de laquelle se télescopent deux ambiances culturelles. Les français vivent l'après-1968, soit sur le mode du retour aux années heureuses où l'on consommait sans se poser de questions, soit sur celui du refus de la croissance dont on sait désormais qu'elle n'apporte pas nécessairement le bonheur.
     Apparemment insensible au mal-être éprouvé par la France, ainsi qu'aux interrogations des Français, le show-business contribue à unifier la période en produisant imperturbablement son lot de vedettes et de disques.
    Il porte au firmament des artistes de la génération yéyé comme Claude François, Sheila et lance pour quelques mois ou quelques années des stars dont on espère qu'elles répondront à l'attente du public.

     Les thèmes abordés sont variés.
     En ces années où les crises successives qui affectent le pays entraînent une quête d'identité, la France et ses symboles se portent bien dans la chanson médiatique. Vive la France, chante Stone en 1968, J'habite en France répond en écho Michel Sardou en 1971, il y a du soleil sur la France affirment Stone et Charden en 1971.

    En parallèle, dans un autre style, Joe Dassin connaît un grand succès avec l'été Indien. Reste enfin la valeur commerciale sûre que représente la chanson comique, dont les vedettes sont Annie Cordy, et surtout Pierre Perret. Le caractère spécifique de toute cette production demeure son caractère intemporel. Seuls le vocabulaire ou les rythmes permettent de dater ces chansons.

               

     La crise de mai 68 n'a, sur le moment, guère touché le monde de la chanson. Dans l'ensemble, le monde du show-business a surtout vu dans la crise qui affecte le pays un obstacle à la vente d'albums. Il faut attendre les années qui suivent pour voir les évènements évoqués.
     En revanche, Mai 68 apparaît comme le symptôme d'une révolution dans les normes sociales, dans les valeurs individuelles, dans les pratiques culturelles, représentant un véritable tournant.

    L'épanouissement individuel, le refus de l'aliénation de l'homme, la recherche du bonheur personnel, voire du plaisir, entraînent le refus des contraintes, qu'elles soient imposées par le travail, la société, ou la famille.
    C'est pourquoi le phénomène hippie, la culture beatnik, apparaît, et connait une sorte d'âge d'or dès le milieu des années soixantes. Cette nouvelle tendance inspire à Johnny Hallyday en 1970 avec Jésus-Christ est un hippie, à Michel Delpech avec Wight is wight, et lance des interprètes comme Demis Roussos et surtout Julien Clerc.

     

     En cette première moitié des années 1970, la remise en cause des valeurs et des aspirations à la croissance, au confort, à l'accumulation des biens matériels. En effet, cette société de consommation laisse place à une recherche de nouvelles normes qui rejettent le conformisme de cette société matérialiste, au profit d'une volonté de liberté individuelle, du refus de la carrière, de l'abandon des positions solidement établies.

    Ce courant fait le succès des chansons qui évoquent le nomadisme, la contre-culture de l'errance. Le voyage devient un des thèmes majeurs de la génération post-soixante-huitarde. Il imprègne des chansons comme Le Saltimbanque de Maxime le Forestier (1975) ou Quand je vois passer un bateau de Guy Bontempelli (1973)


     En somme, le rejet des valeurs de la société marchande, industrielle, productiviste et de son cadre urbain rend enfin compte de la volonté de ressourcement qui se manifeste par la recherche des racines terriennes. Ce courant, passéiste dans son inspiration, tente de moderniser la résurrection du folklore regionaliste, et fait également naître une culture alternative.





     

    Ce courant yéyé célèbre le passage à l’âge adulte ainsi que l'amitié  d'où la célèbre émission d'Europe 1  de Daniel Filipacchi «  SALUT LES COPAINS ».

    Il y a une hâte d'en finir avec l'école  ( effort , discipline , règles … ) exprimée par de nouvelles vedettes comme Sheila ( L'école est finie en 1963)  , France Gall ( Sacré Charlemagne en 1965) .

    Ce phénomène de génération célèbre la sociabilité en terme de « Copains » : Sylvie Vartan  interprète Tous mes copains  , Sheila Vous les copains (1964) , Françoise Hardy Le temps de l'amour en   1963 .

     Les jeunes écoutent leur idoles en 45 tours sur des électrophones portatifs, constituent des fans clubs et organisent des « boums » d'où les chanson  de Alice Donna Surboum 63 .Claude François apparait aussi avec Belles,belles,belles .

    A l’étranger, de nombreuses vedettes apparaissent comme les   Beatles, les Rolling stones ,Pink Floyd , les Jackson 5 ou encore the doors.
    Cependant , cette vision idéalisée de la société ne l'est pas pour une grande partie des français . Les conditions de vie deviennent un peu plus dures et monotones , sans animation ( surtout à la campagne).
    Rares sont les chanson qui évoquent cette univers sans enthousiasme ( Dimanche à Orly de Gilbert Bécaud).Le lancement médiatique de nouvelles vedettes commerciales qui diffuse la vague  yéyé connait donc un énorme succès .

     

    Cependant , ce succès s'essouffle (les chanteurs du«  temps des copains » sont même rejetés vers 1965)   et ne parvient pas à étouffer le malaise de la société exprimé par exemple par Inventaire 66 de Michel Delpech , annonçant la « révolution » de 1968 .

     

       

     

    La contestation s’attaque aussi aux tabous concernant les mœurs comme Jolie môme de Léo Ferré en 1960.

    Mais le genre engagé est nuancé par les influences des idées de gauche et l'impact des guerres coloniales est un peu mise à l'écart par la vague yéyé  , qui submerge la France dans les années soixante .

    Les année soixante-68 sont le moment d'un phénomène social important , celui de l'irruption de la jeunesse comme un véritable groupe social qui se caractérise par leur désir d’être autonome et leur rejet des règles et valeurs .Le courant yéyé est baptisé par le sociologue Edgard Morin pour désigner  un phénomène social et culturel .
     Le monde du spectacle fait naitre l'industrie du show business , qui répond aux attentes de ces jeunes en  inscrivant un nouveau modèle culturel ( vêtements , accessoires : du transistor à la guitare électrique ) de nouvelles modes musicales ( chansons yéyé , rock , pop , jazz … ) et de nouvelles idoles à admirer .

    La vague yéyé débute par l'arrivée de Johnny Hallyday(les succès de cette époque ex: Les portes du pénitencier).

    Multiples groupes , chanteurs en herbe , lolitas font émergés quelques talents : les chausettes noires , qui permettront à Eddy Mitchell de connaître le succès ,Les chats sauvage révèleront Dick Rivers et Les Cyclones leur guitariste Jacques Dutronc ( dont les chansons dénoncent les défauts de la société ).


     

    Les années 1960 sont partagés entre un mouvement contestataire et une révolution culturelle.
    La chanson traduit tout d’abord un refus des règles imposées par la société ( l'exemple de Gorille de Georges Brassens qui critique la peine de mort ). La société est massivement critiqué par un grand nombre d’artistes et subit un grand malaise.

    Elle passe, notamment dans ce mouvement intellectuel et à sensibilité de gauche, par une détestation du bourgeois. On le retrouve encore une fois chez Brel avec Bourgeois ( « les bourgeois c’est comme des cochons ») en 1960.

    Un des plus critique de la société est Boris Vian avec J'suis snob , Complainte du progrès (qui tourne en dérision les appareils électroménagers de la nouvelle société de consommation) , Java des chaussettes à clous (critiquant les forces de l'ordre) ou encore le célèbre Le déserteur (chanson exprimant le refus d'aller à la guerre) en 1955 ,interdite et censurée .

    A gauche , la chanson engagée dénonce le militarisme et le colonialisme .

    Laura Diana chante Marie Dominique qui parle des illusions perdues des soldats d'Indochine .

    Les compagnons du parti communiste multiplient les couplets militaristes comme Brassens ou Ferré ou Brel , il y eu aussi Yves Montand avec Quand un soldat ou Giroflé-Girofla (chanson pacifiste).

     

     


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